samedi 29 juillet 2017

Un an de célibat, ça donne quoi ?

Je me rends compte que ça fait un moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles... Et pourtant, il s'en est passé des choses depuis mon dernier post !
Aujourd'hui, j'avais envie de faire un peu le point sur cette année. Ça va faire un an que je suis rentrée de Saigon, seule. Fin de l'été 2016, j'entamais un nouveau chapitre de ma vie : il m'a fallu trouver un nouveau chez moi, un nouveau travail, un nouvel équilibre... L'heure est à la gratitude pour tous les bienfaits qui m'ont été offerts ces douze derniers mois.



Ma vie de maman solo

Avec les filles, tout se passe pour le mieux. C'est une chance. Comme notre séparation se passe dans la sérénité, elles ne semblent pas en souffrir le moins du monde. C'est pas toujours évident de trouver un équilibre entre les moments seule et les moments à trois, parce que notre rythme de garde est très saccadé : 2 jours chez moi / 2 jours chez lui / 3 jours chez moi, puis on inverse. Les échanges se font à l'école, donc ça c'est facile. On a choisi ce rythme parce que Zélie est encore jeune et qu'on se disait qu'une semaine complète loin d'un des deux parents, c'était peut-être trop long. Mais du coup, j'ai moins le temps de me mettre "en mode maman", puis "en mode solo", et j'ai l'impression de ne profiter d'aucun des deux modes. La communication entre lui et moi se passe de façon très fluide. Mais c'est un sujet de discussion. Lui adore ce rythme pour les mêmes raisons qu'il me dérange : il n'a pas l'impression qu'elles quittent vraiment la maison. On est assez flexibles l'un et l'autre que pour se rendre service si on doit modifier notre agenda. Pour l'intelligence de nos relations post-mariage, je dis merci à la vie.

Un job de rêve

Comme je vous en parlais dans mon article sur la loi de l'attraction,  j'ai fini par obtenir le job de mes rêves. Il m'a été présenté sur un plateau d'argent, sans même que j'aie à postuler, et en une semaine c'était plié. J'ai commencé début mai chez un des meilleurs employeurs de Belgique (et, cerise sur le gâteau : tout près de chez moi et de l'école des filles) dans un poste qui, en plus de m'offrir la sécurité financière dont j'avais besoin, me permet de combiner deux de mes passions en une seule fonction : la communication et les relations humaines. Je suis en effet responsable de la communication interne et de l'engagement. Je continue à faire ce que j'aimais dans la communication tout en étant débarrassée de ses côtés parfois pesants (devoir "vendre" du vent quand on fait de la com' externe). Ici, mon rôle consiste à s'assurer que les 600 personnes qui travaillent avec moi se lèvent le matin avec le sourire, heureux d'aller retrouver leurs collègues, parce qu'ils savent ce qu'ils font, pourquoi ils le font et à quoi servent leurs efforts.
Faire ce que l'on aime, c'est un moteur puissant pour avancer dans la vie. Pour ce job et tout ce qu'il m'apporte, je dis merci à la vie.

La vie sociale

Quand on rentre de deux ans à l'étranger, il n'est pas toujours facile de retrouver sa vie sociale d'avant, surtout en pleine séparation. Les amis que nous avions en commun d'une part ont continué leur vie sans nous pendant ces deux ans, d'autre part n'ont pas forcément envie de "choisir un camp". Même si nous ne leur demandons pas. Notre séparation se passe très bien, il n'y a aucune animosité entre nous, mais je pense que dans leur esprit, ça reste délicat de voir les deux...
Quant à mes ami(e)s célibataires comme moi, il faut déjà de la chance pour que nos gardes soient coordonnées.
Je dois aussi admettre que je n'insiste pas toujours. Il m'arrive de proposer qu'on se voie, mais après un ou deux reports, je n'ose pas toujours relancer. Je passe donc de nombreuses soirées "célibataire" seule devant Netflix ou un bon bouquin (j'ai encore quelques critiques en retard...)
Alors de temps en temps, je me donne un coup de pied au derrière et je sors seule. Oui, seule ! Je vais aux Apéros du lac, au cinéma, à une soirée salsa... (En parlant de salsa, il y a une de mes copines qui m'a entraîné à ce qu'on se retrouve un dimanche sur deux à La Tentation à Bruxelles pour des cours gratuits, et je dois dire que j'y vais avec plaisir. Merci Virginie.)
Mais ces sorties en solo n'offrent finalement que peu d'occasions de faire des rencontres. La plupart des gens sortent en groupe, alors...

Les app' de rencontres

Du coup, il reste quoi, comme possibilités pour faire des rencontres ? Les app'. Comme tout le monde, j'ai essayé Tinder. Ça fait beaucoup de bien, au départ, de se rendre compte qu'on plaît. Puis on se rend vite compte que la plupart des mecs sont là pour s'amuser, mais n'ont pas vraiment envie de s'attacher. Et comme je suis un petit cœur de beurre qui tombe vite amoureuse...
Alors j'ai essayé d'autres app' : POF, Happen, Lovoo... vite désinstallées. Récemment, on m'a parlé d'Adopte un mec. J'en avais entendu parlé en 2012, mais j'étais mariée à l'époque donc je n'avais pas fait attention. Alors je viens de l'installer. L'avantage c'est que les descriptifs sont un peu plus complets et qu'en général les mecs font un effort pour se présenter puisque ce sont les filles qui sont à la manœuvre. Les attentes sont aussi clairement établies (CDI, CDD, amitiés câlines...).
Mais bon, je sais pas si c'est moi qui suis difficile ou si tous les princes charmants sont déjà pris, mais je n'ai pas encore trouvé mon bonheur.
Je ne désespère pas pour autant : mon horoscope m'a dit que j'allais rencontrer quelqu'un ! (LOL)

Les vacances

Cette année, je n'ai pas vraiment de jours de congés, puisque je recommence seulement à travailler en Belgique depuis début mai. Mais j'ai la chance de travailler pour une boîte qui offre 18 jours de récupération (1,5 par mois presté, ce qui fait que j'en aurai 12 en tous cette année, dont 6 fixes).
Je profite donc de ces 6 jours pour m'offrir pour la première fois des vacances à moi toute seule. Enfin, pas vraiment toute seule, puisque je pars avec ma meilleure amie, rencontrée à Saigon et revenue elle aussi l'été dernier, dans les mêmes circonstances que moi. Comme nous fêtons toutes les deux nos 40 ans cette année, nous avons décidé de nous offrir de belles vacances comme cadeau : nous partons une semaine à Budapest, pour le Sziget Festival !
Aucune de nous deux n'a jamais fait ce genre de truc : une semaine sous tente avec 500.000 personnes qui font la fête... Pour cette amitié qui m'est chère et ce grain de folie qui nous unit, je dis merci à la vie.

Bref, je crois qu'on peut dire que cette année de célibat a été plutôt enrichissante. Pourvu que ça dure... La vie s'est montré généreuse jusqu'ici, et j'espère qu'elle m'apportera encore de belles choses, comme un amoureux sincère par exemple.

Je vous envoie à tous plein d'ondes positives et vous souhaite de vous ouvrir aussi aux cadeaux que la vie vous apporte. Elle en fait tout le temps, quand on apprend à les voir et à les accepter. Pratiquer la gratitude est un outil puissant pour ça.


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